Eté 1990. Anthony Swofford, fils et petit-fils de militaires, vient tout juste de fêter son vingtième anniversaire lorsqu'il est envoyé dans le désert saoudien. La Guerre du Golfe vient d'éclater, son bataillon de Marines est parmi les premiers à se déployer dans cette aride et immense étendue de sable.
Pour ces jeunes déracinés, gavés d'images et de phraséologie guerrières, ivres de rock et de bière, commence alors la longue et dérisoire attente d'un ennemi fantôme. La soif, la peur, l'épuisement, l'ennui, les frustrations lancinantes, les tensions extrêmes s'additionnent dans un climat de plus en plus délétère et explosif.
Dans cet enfer naîtront pourtant de surprenantes et inaltérables amitiés entre compagnons d'armes liés par le vieux serment des Marines.
Le film vous happe dès la première image et ne vous lâche pas jusqu'au dénouement : la réalisation de Mendes est d'une grande efficacité, soutenue par des images superbes, une bande-son dynamique et un montage nerveux. Brazil
Bien loin des images télévisées qui ressemblaient à un vaste et lointain jeu vidéo, le cinéaste fait un portrait hyperréaliste de ces marines avides d'en découdre mais frustrés de faire face à un ennemi fantôme comme dans Le Désert des Tartares. Le Figaroscope
(...) le cinéaste britannique réussit un film grandiose et brillant dont la place légitime est aux côtés des chefs-d'oeuvre de Coppola et de Cimino, Apocalypse Now et Voyage au bout de l'enfer. L'Humanité
Jarhead sera le plus édifiant des films de "guère", vus de longue date. Libération
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